je me demande parfois ou nous mène le désir , ce

je me demande parfois ou nous mène le désir , ce qu'il peut nous faire voir, les endroits ou ils nous promenne , j'en ai vu quelques uns mais je ne vois plus grand chose a présent , je croyais que le désir d'aimer était le désir le plus ancré en l'homme parceque c'était ceului qui étais en moi, je croyais a voir la vie des autres défiler que le bonheur se nichait dans le simple fait d'aimer. a présent je n'aime plus, et curieusement je ne me souviens plus du désir qui m'avait menait dans ce que je croyais ètre l'amour, je ne me souviens pas meme d'avoir aimer , il me reste tout juste quelque chose au fond du ventre , une sorte de boule de regret , mais ce n'est pas d'avoir aimer, ou perdu quelqu'un que je croyais aimer, c'est de l'avoir fait , d'avoir eu ce désir d'aimer que je regrette , pas le reste. c'est assez ironique n'est ce pas? je me demande ce que je retiendrais de l'amour quand je l'aurais réellement connu, parcequ'il ne peut s'agir que de ça, puisque c'est la seule chose que je connaisse, peut ètre que finalement un désir s'épuise un désir cesse d'éxister quand il nous a amenner a réaliser que sa recherche était inutile, qu'il meurt quand vous avez compris que ce que vous avez obtenu de lui ne servait a rien , que le désir est l'absence de désir en somme. puisqu'il n'éxiste que pour mourir. je me demande dans la création ce qu'il y a qui lui ou elle n'est pas déstiné a mourir, je pense parfois a l'ame , mais elle est nourrie par tant de sentiments et tous en fin de compte si périssables tous amenné par la force des choses a ètre oublié que j'en vient a me demander a la fin de tout ces sentiments n'y aurait il pas tout juste un empire étendue,là,sournois, qui ne se contenterais que de nourir nos sens... et si nous les combattions? et si nous gagnions? qu'adviendra t'il de notre ame enfin? est elle amenner a disparaitre également une fois qu'elle auras vaincu ou fuit tout sentiments, et ou va t'elle alors? va t'elle a dieu? je pense que oui je pense qu'a bien y regarder la vie ne prend un sens que dans cette optique les guerres passent les hommes meurent des empires réels ou imaginaire se perdent tout dans l'univers est amenner a périr et cela malgrés notre lutte féroce contre l'idée de notre mortalité car a bien y regarder si nous voulons ètre là sans cesse a maitriser notre état (car oui nous ne nous contentons pas d'ètre là justement) quand nous fabriquons une identité par des fringues un style de vie une idée obsolète de beauté ou de réusssite c'est pour s'assurer que nous ne vivons pas en vain , c'est pour nous rassurer en fin de compte , si aujourd'hui la jeunesse prime devant la bonté, les biens devant le bien, si enfin meme un ètre bon se regarde un jour en éfféctuant ce drole de retour sur soi meme (ça ne t'ai jamais arrivé?) un jour en remettant en question non pas ses vertus mais son but, et s'il dirige ce but vers une ambition , ne serais ce pas la pire des pertes? ne serais ce pas ce qui nous pousse toujours a regarder les pas perdus plutot que notre simple vérité. nous nous comdamnons sans cesse (bon pas tous y a pas mal de cons) mais généralement nous avons tous a un moindre niveau l'idée de perdre quelque chose dans cette course éffrénné a un bonheur que nous avons nous meme définis et qui a présent nous cri que l'on nous perd (parceque ce désir de bonheur a été déssiner avant nous parfois) pourtant nous le rendons fort pourtant nous le nourrissons chaque jour, par une perte de l'idée première de notre venue, cette envie enfantine de construire autour de nous du beau (pas un grain de peau, pas une apparence qui ne sera jamais nous , parce que hier encore , enfant, souviens toi , tu savais tout juste que tu étais en vie) une envie qu'on dit mièvre de s'entourer de vie plutot que d'objets . maintenant que l'enfant est perdu , que les objets sont imprégnés d'ennui , que la vérité de ton élan perdu (je parle pour moi a présent) ne te dit plus ou te diriger, car ce que nous perdons a courir vers ce but invisible est malheureusement nous, quand cet enfant cogne a la porte des souvenirs en murmurant que ton temps imparti a été irrémédiablement perdu, que reste il donc a faire? imprégner de prieres une bougie que tu aurais allumé pour une idée de bon que tu es toi meme incapable de définir pris dans un monde gargantuesque qui avale et broie jusqu'au plus petit souvenir de joie, peut ètre qu'a ce moment là , tu entrevoie la mort , que tu soupçonne la vie derrière celle ci , que tu te dis que le temps n'est pas perdu, que tu prie avec une tout nouvelle ferveur, que tu veux parler aux arbres, te coucher prés du murmure d'un ruisseau , nager nu dans la mer, retrouver la terre , peut ètre qu'a ce moment là tu te souviens d'un beau , que tu te souviens meme du bon, mais quoique tu fasse et meme si ta lumière brille, la bougie est éteinte.